L'idéal est de définir 2 espaces. Un pour stocker pêle-mêle les déchets mis à sécher et un réservé au compostage. Pour la partie compost, il faut choisir un emplacement à l'abri des vents froids et pas trop ensoleillé. Ceci déterminé, il reste un dernier choix à faire pour mener le compost : en tas ou en bac.
- Le tas présente l'avantage d'être facilement manipulable, sans contrainte de volume (un compost ne fournira que 10% de son poids en humus) et moins d'entretien. Par contre il est visible de tous, à la disposition des animaux qui peuvent être attirés par les restes de cuisine et, surtout, son exposition aux intempéries, vent et soleil fait que la formation du compost est plus lente. Pour ces raisons, le compostage en bac est généralement privilégié, sachant que pour les volumes importants, rien n'empêche d'avoir plusieurs composteurs.
- Si vous choisissez de faire votre compost en bac, il est possible d'acheter des composteurs prêt à l'usage notamment auprès de la Communauté de Communes de Grand-Lieu ou de réaliser le votre. Cette seconde solution est à privilégier, moins onéreuse, elle permet de réaliser un composteur d'environ 1 m3, suffisant pour un jardin d'environ 500 m2.Quelques planches ou rondins suffisent. Pour les moins bricoleurs, quelques palettes de transports feront l'affaire (on en trouve gratuitement chez les marchands de matériaux). C'est moins esthétique et fonctionnel, mais rapide à mettre en oeuvre.
Dans tous les cas, couvrez votre composteur pour protéger vos déchets du dessèchement dû au vent et au soleil, du détrempage dû aux précipitations.