Compostage collectif

Retrouvez ici toutes les informations liées au composte des déchets verts.

Compostage collectif

                     Des composteurs collectifs à Saint-Colomban !

La commune a mis en place des démarches de réduction des déchets afin de participer à la protection de l’environnement et inciter ses habitants à des gestes simples mais utiles.

Des composteurs collectifs ont été installés Place de l’Europe et Salle de la Charmille, afin de réduire et mieux gérer les déchets du restaurant scolaire. L’objectif étant de diminuer de 25% le volume des poubelles et d’éliminer les déchets compostables.
Le choix de la municipalité a été de mettre ces composteurs à disposition des habitants des quartiers jouxtant la place. Une enquête de voisinage a été menée et plusieurs personnes se sont dites intéressées pour participer à cette opération.

Composter un geste simple qui permet :

  • de faire un geste citoyen,
  • de valoriser des déchets qui deviennent un excellent engrais pour les jardins,
  • de diminuer le volume de vos poubelles, donc de votre redevance,
  • de rencontrer vos voisins, en venant régulièrement vider votre seau…

Si vous souhaitez, vous aussi, mettre en place un composteur collectif entre voisins dans un quartier, un village…, n’hésitez pas à contacter la mairie qui vous guidera dans votre projet !

Afin de maintenir le bon fonctionnement du composteur collectif, il est important que chacun soit vigilant.

En effet, nous avons constaté plusieurs erreurs de tri qui font que le composteur fonctionne moins bien :

  • Dépôts de coquillages, de déchets trop gros (il est conseillé de découper les peaux de melons, courges, agrumes en petits morceaux),
  • dépôts dans le bac de maturation ou de compost mûr (alors que les déchets doivent être déposés uniquement dans le bac d’apport)
  • déchets pas du tout enfuis

Pourquoi composter

La fabrication du compost permet de réduire le volume de sa poubelle et de produire, à partir de déchets organiques (reste de cuisine, taille de végétaux) un humus de qualité nécessaire au bon développement des plantes, qu’elles soient d’intérieur, du jardin ou du potager.

L’humus disparait chaque année à hauteur de 2 à 3%, en se minéralisant pour apporter les éléments indispensables au développement des plantes. En incorporant du compost à la terre, le jardinier compense cette perte, améliore la fertilité du sol et limite de volume de déchets à traiter.

Comment faire ?

L’idéal est de définir 2 espaces. Un pour stocker pêle-mêle les déchets mis à sécher et un réservé au compostage. Pour la partie compost, il faut choisir un emplacement à l’abri des vents froids et pas trop ensoleillé. Ceci déterminé, il reste un dernier choix à faire pour mener le compost : en tas ou en bac.

  • Le tas présente l’avantage d’être facilement manipulable, sans contrainte de volume (un compost ne fournira que 10% de son poids en humus) et moins d’entretien. Par contre il est visible de tous, à la disposition des animaux qui peuvent être attirés par les restes de cuisine et, surtout, son exposition aux intempéries, vent et soleil fait que la formation du compost est plus lente. Pour ces raisons, le compostage en bac est généralement privilégié, sachant que pour les volumes importants, rien n’empêche d’avoir plusieurs composteurs.
  • Si vous choisissez de faire votre compost en bac, il est possible d’acheter des composteurs prêt à l’usage ou de réaliser le votre. Cette seconde solution est à privilégier, moins onéreuse, elle permet de réaliser un composteur d’environ 1 m3, suffisant pour un jardin d’environ 500 m2. Quelques planches ou rondins suffisent. Pour les moins bricoleurs, quelques palettes de transports feront l’affaire. C’est moins esthétique et fonctionnel, mais rapide à mettre en œuvre.

Dans tous les cas, couvrez votre composteur pour protéger vos déchets du dessèchement dû au vent et au soleil, du détrempage dû aux précipitations.

Ne pas mettre ...

Certaines matières ne doivent pas être jetées dans le compost :

  • les plantes malades,
  • la viande,
  • le poisson,
  • les produits laitiers,
  • excréments d’animaux domestiques (chien, chat),
  • les “mauvaises herbes” montées à graines.

Le secret d'un compost de qualité

Pour obtenir un bon compost, il faut mélanger et humidifier.

Mélanger

Le compostage repose sur le principe de la fermentation. Cette activité provoque une montée en température à 30, 40 ou même 60°C au coeur du tas. Si l’air ne circule pas, les micro-organismes ne peuvent pas vivre et travailler. Le compostage est plus efficace lorsque les morceaux de matière organique sont de petite taille. Vous devez donc brasser et mélanger les déchets organiques pour faciliter l’aération et éviter le pourrissement. C’est encore plus vrai au début du compostage (les 2 premiers mois retournez et mélangez le compost toutes les deux semaines ou à chaque ajout de matière). Le brassage favorise également la régularité de la transformation dans toutes les zones du tas et permet d’obtenir un compost de qualité homogène.

Humidifier

L’humidité est un point très important à surveiller régulièrement. Trop d’humidité empêche l’aération, ce qui a pour conséquence de freiner le processus de fermentation et de dégager des odeurs désagréables, tandis que pas assez d’humidité bloque la fermentation. Le contenu du composteur doit donc être humide comme une éponge tordue.

Remarque

Le compostage des végétaux durs, longs, encombrants est possible. Soit il faut être patient et leur faire subir plusieurs cycles de compostage, soit il faut les sectionner et broyer pour faciliter l’action des micro-organismes.

Utiliser le compost

Au bout de 4 à 8 mois votre compost est prêt à être utilisé. Il est homogène, de couleur sombre, s’émiette facilement et a une bonne odeur d’humus (comme le sous-sol forestier). Tamisez-le pour éliminer les matières qui ne sont pas entièrement décomposées. Celles-ci peuvent faire un bon paillage ou être remise dans le composteur pour finir leur décomposition. En outre, n’oubliez pas de garder du compost pour le mélanger à la nouvelle préparation.

Un compost à maturité peut être utilisé de 3 manières différentes :

  • comme amendement organique : l’épandre en couches minces (1 à 5 litres par m2), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage (sur 5 à 15 centimètres),
  • comme support de culture : incorporer de la terre à votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supportent pas
  • pour les plantes vertes chez-soi : préparer un mélange avec 1/3 compost, 1/3 terre et 1/3 sable pour le rempotage de vos plantes.